Les membres et institutions du Réseau pour la Conservation, échange et utilisation des ressources phytogénétiques en Afrique de l’Ouest et du Centre sont en réunion du 13 au 15 décembre 2021 à Lomé.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur générale de L’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) en présence d’autres chercheurs et Institutions de recherche venant de 13 pays. Ils sont. Plus d’une trentaine de participants présents en cette deuxième réunion. Notons que d’autres participants interviennent virtuellement depuis leur pays.
Cette rencontre savante d’échanges démontre à suffisance l’importance que revêt les questions relatives à la biosécurité alimentaire, aux ressources phytogénétiques pour garantir et relever les défis et les challenges liés aux productions agricoles efficientes et à une alimentation équilibrée et décente dans les pays en développement que sont les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre.
Selon le Professeur Falalou Hamidou , Chercheur senior à ICRISAT, responsable de banque de gènes à l’Afrique de l’Ouest et de Centre , et au niveau de l’Afrique de l’Est et du Sud « le réseau a pour objectif de réunir toutes les institutions , tous les centres de recherches et tous les acteurs qui travaillent sur les ressources phytogénétiques en Afrique de l’Ouest et du centre afin de voir comment avoir une synergie d’action dans le but d’améliorer la conservation de ces ressources phytogénétiques pour les générations futures. Mieux y utiliser ces ressources dans l’alimentation mais aussi l’agriculture. Egalement essayer de faire des lobbyings et soumettre des projets afin d’avoir des fonds ensemble ; travailler ensemble pour que nous puissions avoir d’impact positif dans l’assiette du paysan. Avec le changement climatique, la conservation est un aspect important, mais également comment mieux utiliser pour que le producteur se sent satisfait de ce qu’il cultive aux champs après dure labeur … »
La deuxième édition après celle de Dakar en 2020 ; va permettre de faire l’évaluation des décisions prises et des activités réalisées pour repartir sur de nouvelles recommandations.
« Cette deuxième édition de réunion c’est pour faire le point des activités que nous avons programmé en 2021. Au cours de cette année nous avons fait pas mal d’activités notamment de formations en ligne compte tenu du contexte de covid-19 : de formation en ligne en ce qui concerne comment gérer les bases de données des échantillons collectés ou de toutes les banques de gènes. Nous avons aussi fait des journées portes ouvertes notamment au Niger et au Tchad où certains matériels conservés dans les banques de gènes comme celle d’ICRISAT ont été rapatriés et ils les ont plantés. Puis invitez tous les acteurs qui travaillent dans le domaine de l’agriculture de venir observer ce matériel qui a longtemps disparu des mains des agriculteurs enfin que ces agriculteurs retrouvent les anciennes cultures qu’ils avaient perdues et aussi de faire des demandes de semences dont nous allons leur fournir gratuitement. C’était un grand succès, beaucoup étaient contents de retrouver les matériels dont le goût, la couleur et l’odeur les intéressait beaucoup. Et nous nous sommes promis de multiplier les semences et les distribuer. Autres actions, soumettre des projets collaboratifs à des bailleurs de fonds notamment pour la conservation, la régénération de certaines essences de différents pays de l’Afrique de l’Ouest et de Centre qui vont être régénérées. Et à travers ce projet les centres qui ont l’expertise vont appuyer les centres nationaux enfin qu’ils arrivent à prendre les meilleurs techniques à jour pour pouvoir faire la bonne régénération et échantillonner les graines , les semences à envoyer à Norvège dans la banque de gênes pour conservation pour la perpétuité. » a ajouté le Professeur Falalou Hamidou.
Durant les trois jours de rencontre, les activités programmées seront évaluées. Les raisons pour lesquelles certaines n’ont pas marché ? Où se situent les difficultés ? Comment ensemble trouver solution enfin que le programme établi pour 2022, toutes les actions soient exécutées. Des discussions sur les sujets par rapport à comment étendre le réseau pour les porter auprès des décideurs pour nous accompagner partout et aussi rédiger des concepts notes pour des projets à soumettre car le réseau à besoin des soutiens des fonds auprès de certaines agences pour pouvoir mener à bien les projets .
Vivement des soutiens financiers pour appuyer ce réseau scientifique d’éminents chercheurs pour la conservation , échange et utilisation des ressources phytogénétiques.